Delta of Venus, un parfum axé sur les nuances de la goyave réinterprète l’histoire biblique du jardin d’Eden, permettant à Ève de réclamer le jardin. 

Après avoir dégusté le fruit défendu de l’arbre de la connaissance, Ève se repose sous les feuilles ensoleillées de l’arbre de la vie, où les fruits luxuriants sont suspendus tout bas, tout près d’elle. Elle compose des poèmes au sujet de l’innocence et de l’expérience aux côtés du serpent qui, sournoisement, chante sa chanson serpentine. 

Dans son ouverture, on retrouve un éclat de bergamote et de pamplemousse juteux menant harmonieusement à son cœur d’accord de goyave pulpeuse créée par Antoine Lie, parfumeur, spécialement pour ERIS. L’accord, au fur et à mesure qu’il se dévoile, se transforme en kaléidoscope psychédélique de fruits exotiques, aussi charnels les uns les autres. 

Le serpent siffleur, quant à lui, se manifeste dans les notes délicieusement amères et vertes de galbanum, et dans les notes indoliques quasi débridées de jasmin sambac. 

Tirant son nom de l’œuvre érotique révolutionnaire d’Anaïs Nin du même nom écrite en 1940 et publiée à titre posthume en 1977, Delta of Venus est embouteillée à une concentration de 20 %. Il chante le caractère à la fois raffiné et charnel des fruits, remportant cet ingrédient à ses origines dangereuses, voire défendues…

En perdant le paradis, nous avons trouvé le plus divin des parfums. 

« Avec Delta of Venus, j’ai voulu reproduire l’odeur d’une goyave mûre et juteuse, y compris toutes ses facettes vertes et aromatiques. Avec l’arrière-plan floral et boisé, la composition est pétillante, texturée et garnie de couleur. » — Antoine Lie, parfumeur

Notes : bergamote italienne, pamplemousse américain, galbanum iranien, feuille de violette égyptienne, jasmin sambac égyptien, vétiver haïtien, bois de santal, accord avec la goyave.