« Le Pari d'Honfleur » s'ouvre sur des notes de cardamome du Guatemala, de figue et de violette, qui laissent place à un cœur de fève tonka, de papyrus et de noix de coco. Une base de bois de santal, de cèdre et de musc vient compléter ce parfum ambré et boisé.

Hommage à l'amitié et à la beauté de la côte française, « Le Pari d'Honfleur » évoque les souvenirs intemporels partagés entre deux grands amis.

Le soleil se reflétait sur l'eau entourant l'hippodrome de Deauville-La Touques, tandis qu'Albert Fouquet se tenait parmi les élégants spectateurs rassemblés dans les tribunes, captivé par l'excitation et l'élégance du monde des courses hippiques.

Deauville, avec sa splendeur et son raffinement, était le cadre idéal pour les amateurs de courses et la haute société. Chaque été, Christian, un aristocrate doué pour les paris, invitait Fouquet à partager l'atmosphère palpitante de l'hippodrome. Tous deux appréciaient l'excitation de l'événement tout en discutant de stratégies et en calculant les cotes des différents coureurs. Ils passaient ainsi des journées de détente dans la demeure de Christian à Honfleur, à quelques kilomètres de Deauville, depuis des années.

La passion d'Albert pour la création de parfums exclusifs a été suscitée par le parfum incomparable qui émanait du jardin luxuriant de Christian. Parmi les notes douces des roses de Honfleur, la fraîcheur de la mer et le parfum de la végétation côtière, Fouquet a créé un parfum unique qui évoquait la beauté et l'élégance de la vie côtière. Dès lors, chaque été, il se rendait à Deauville avec ce parfum.

Christian était fasciné par le parfum captivant de la création d'Albert. Il se trouvait confronté à une tâche difficile, car il connaissait bien la discrétion de Fouquet. Une discrétion qui l'empêchait de partager les parfums qu'il créait exclusivement pour son usage personnel.

Au cours d'une des courses passionnantes, Christian décida de lancer un défi amusant à Fouquet : « Suis mon conseil, lors de la prochaine course, parie sur Grillemont, l'écurie de Boussac ne me déçoit jamais. Si vous gagnez, en échange, vous me récompenserez avec votre parfum. » Fouquet accepta le défi avec le sourire, impatient de connaître le résultat.

Les deux amis se plongèrent dans l'excitation de la course, Fouquet observant attentivement chaque mouvement des chevaux. Cependant, Grillemont termina à la troisième place. Christian, en plus de subir une défaite humiliante devant son ami, allait continuer sans obtenir le parfum tant convoité.

Cependant, en signe d'amitié sincère, Albert Fouquet, de retour à Paris, prépara une version spéciale du parfum à partir de roses du jardin d'Honfleur, de bois de cèdre et de musc. Il envoya cette création exquise à son ami Christian, en apposant sur le flacon une étiquette rappelant cet après-midi à l'hippodrome : « Le Pari d'Honfleur ».

Des années plus tard, Brigitte, la femme de Christian, avoua à Fouquet que « Le Pari d'Honfleur » était la meilleure carte que Christian avait jouée pour conquérir son cœur.

Notes: cardamome du Guatemala, figue, violette, fève tonka, papyrus, noix de coco, bois de santal, bois de cèdre, musc