Ma Bête est une caresse d’une fourrure parfumée, un mélange de faune et de flore : voici la combinaison parfaite de néroli de Tunisie, d’épices, et d’une surdose à 50 % du coquetel animal personnel d’Antoine Lie. 

« Ma Bête est une bête féroce, osée et élégante » — Antoine Lie, parfumeur

Notes : aldéhydes, néroli de Tunisie, muscade d’Inde, cyperus d’Inde, styrax de Honduras, jasmin sambac d’Inde, bois de cèdre de Virginie, patchouli d’Indonésie, accord animal de synthèse

Nous l’aimons parce que…

Naguère, le parfum n’était pas forcément censé être très différent de l’odeur du corps. Les chaleureux parfums animaux d’antan étaient agencés aux huiles narcotiques extraites directement depuis les pétales humides des fleurs. Le nectar produit était jaune marguerite, conçu pour fondre et s’unir avec la peau, et était nettement moins propre que les parfums d’aujourd’hui. D’ailleurs, il semblerait n’y avoir aucune manière d’expliquer logiquement l’évolution des parfums animaux de cette époque aux parfums prudents hyper propres de la nôtre. 

« Ma Bête » évoque justement cette ère; il est funky, ravissant, intime, chaleureux, intensément riche et digne à sa manière. Bien entendu, il n’a pas peur de déplaire à certains, mais, d’autre part, il n’a aucun problème à séduire d’autres. Voilà comment le parfum rendait hommage à l’humanité, au fait d’être humain, d’avoir un corps et de désirer ce que l’on peut seulement s’imaginer.

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