Pour Albert Fouquet, le mois de septembre en Bourgogne était synonyme d'harmonie et d'inspiration. Il retournait au château familial pour superviser personnellement les vendanges, une saison qui commençait par des matins paisibles passés à contempler les vignobles et se terminait par l'effervescence des récoltes. Chaque jour était rythmé par des rituels, de la dégustation des baies aux longues promenades dans la campagne sereine, tout en élaborant son prochain chef-d'œuvre olfactif.

« Sérénité en Bourgogne » capture la tranquillité de ces moments. Une ouverture vibrante de safran et de poivre rose se fond dans la chaleur de la myrrhe, tandis qu'une base riche de vanille de Madagascar ajoute une touche gourmande et sensuelle.

Ce parfum est une invitation à découvrir le raffinement et la sérénité des vignobles de Bourgogne.

Pour Albert Fouquet, septembre était le mois le plus attendu de l'année. De la première semaine jusqu'à la fin octobre, il s'installait dans le château que sa famille possédait en Bourgogne pour superviser personnellement les vendanges de leur domaine.

La famille Fouquet possédait depuis de nombreuses années certains des meilleurs vignobles. Bien qu'ils ne soient pas les plus grands de Bourgogne, ils produisaient sans aucun doute les raisins les plus exquis. Leur récolte était très convoitée par les meilleurs vignerons de la région, qui se disputaient chaque année leur production. La famille ne réservait que 10 % du rendement pour produire son propre vin.

Ils n'ont ménagé ni leurs ressources ni leurs efforts dans cette entreprise. Albert, avec son odorat et son goût raffinés, s'est appuyé sur l'expertise inestimable de Simon, qui gérait le domaine de main de maître. Suivant les conseils d'un propriétaire terrien de La Rioja, ils ont engagé Thomas Bodes, un expert espagnol talentueux en viticulture, formant ainsi un comité clé pour la réussite de la saison.

Le séjour de Fouquet en Bourgogne s'est divisé en deux phases distinctes. La première s'est prolongée jusqu'au début des vendanges, période durant laquelle la région dévoilait toute sa splendeur, captivant les sens de tous les visiteurs.

Pour la plupart des vignerons, ces jours étaient synonymes d'attente fébrile, mais pour Fouquet, ils étaient synonymes d'épanouissement et de satisfaction.

Chaque jour, à l'aube, Albert prenait son petit-déjeuner sur la terrasse, avec vue sur la majesté de ses vignobles. Il passait le reste de la matinée à lire, à se promener dans la campagne et à s'adonner à sa passion la plus chère : créer de nouveaux parfums. Le climat et le sol riche de la Bourgogne, ainsi que les vignobles, en faisaient un endroit idéal pour cultiver une variété de fleurs et de plantes pour cet art noble, qu'Albert cultivait dans un vaste jardin.

À midi pile, Albert, Simon et Thomas se réunissaient avec une ponctualité méticuleuse dans les écuries pour la « dégustation des baies ». Cette technique consistait à porter une grappe de raisin à la bouche et à l'écraser pour évaluer sa teneur en sucre et, par conséquent, son potentiel alcoolique. Sur la base des impressions de chaque participant, ils prenaient la décision difficile de déterminer si c'était le jour idéal pour commencer les vendanges. Si ce n'était pas le cas, ils profitaient d'un copieux déjeuner et d'un après-midi de détente.

Pour Albert, les vendanges marquaient la fin de la sérénité dont il avait joui et le début de l'activité intense dans les champs. Les vendanges duraient environ 20 jours dans une atmosphère de fête et de collaboration. À leur issue, suivant la tradition familiale, Albert organisait une grande fête chez lui, invitant tous les vendangeurs, les vignerons et ses amis.

« Sérénité en Bourgogne » est le nom que Fouquet a donné à ce chef-d'œuvre olfactif, dans le but de transmettre la tranquillité qu'il a ressentie pendant son séjour dans la région.

Notes : safran, poivre rose, myrrhe, vanille de Madagascar